Les Sapajous Jaunes

Les sapajous jaunes : des petits singes vifs comme l'éclair

Vivant sur l'île Madidi qui leur est réservée, les sapajous, aussi appelés Saïmiris communs ou singes-écureuils (Saimiri sciureus) sont de petits singes très vifs. Il conviendra de les chercher aux abords de leurs cabanes mais aussi dans les arbres situés aux alentours.

Peu farouches, ils se laissent approcher facilement, mais les toucher est une autre affaire. Les passionnés de photo seront bien inspirés de miser avant tout sur un déclenchement à vitesse rapide tant nos petites vedettes bondissent de-ci de-là. Mais vous aurez aussi tout le loisir d'en observer couchés sur les toits des cabanons, profitant d'un soleil d'après-midi.

Les sapajous, singes d'un trentaine de centimètres (le mâle est un peu plus grand que la femelle) avec une queue plus longue que leur corps, vivent dans les forêts d'Amérique du Sud et plus particulièrement en Amazonie, ainsi qu'en Amérique Centrale. On le rencontre souvent dans les forêts de plus petite importance ainsi que les mangroves, ce petit singe ne nécessitant pas forcément de vivre dans les profondeurs de la forêt primaire. On le rencontre à toutes altitudes, jusqu'à un maximum de 2000 mètres.

Les sapajous se nourrissent essentiellement de baies, fruits, graines et feuillages mais aussi parfois de petits animaux (insectes, petites grenouilles).

Le sapajou est un animal arboricole diurne (vivant dans les arbres et vacant à ses occupations le jour) pouvant vivre une vingtaine d'année voire un peu plus en captivité.

Sa fourrure est soyeuse, au poil assez court et épais, de couleur jaune à olivâtre, le ventre étant d'un jaune plus clair. La face est claire avec des "lunettes" couleur chair autour des yeux et un museau gris foncé.

Le sapajou vit en groupe souvent dominé par des femelles dominantes. Ils ne forment pas de couples mais s'adonne à la polygamie.

La saïmiri est aussi la proie de prédateurs tels que les rapaces, les serpents mais aussi divers félins.

 Le sapajou vit principalement dans les arbres

Museau foncé, face claire et contour des yeux de couleur chair.

 Sapajou en train de dormir sur une branche

 Sapajou sur l'île de Madidi (Parc Pairi daiza)

Localisation des sapajous dans le parc

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Fermeture hivernale

Fermeture hivernale du parc

Le parc Pairi Daiza a fermé ses portes le 4 novembre pour une période de repos hivernal bien mérité. Les animaux et plantes nécessitant un climat chaud vont maintenant passer l'hiver à l'abri en attendant des jours meilleurs.

La prochaine ouverture se fera le 30 Mars 2013.

Nous allons donc profiter de cet hiver pour développer le blog et présenter un maximum de photos (que nous finissons seulement de trier !).

Le parresseux

Le "Paresseux à deux doigts" (Choloepus didactylus) aussi appelé Unau.

Vous trouverez le paresseux du parc au sein de l'Oasis, la grande serre située près de l'entrée du parc.

Dire que c'est l'animal le plus visible du parc serait mentir. Le paresseux se déplace lentement mais à tendance à se promener un peu partout. Que ce soit dans les arbres ou grâce au filet anti-intrusion (contre la venue des moineaux) il se déplace à son rythme lent. Ne comptez pas le voir à chaque visite car il lui arrive de rester dans son coin pour mieux se faire apprécier par la suite.

Le paresseux est un animal arboricole (qui vit dans les arbres) vivant dans la partie supérieure des forêts tropicales d'Amérique Centrale et de la partie nord de l'Amérique du Sud (on en trouve entre autres en Guyane Française).

D'un poids d'environ 6 kg, cet animal se nourrit principalement de feuillages, de baies et de racines. Il possède 2 griffes d'environ 7cm sur les pattes avant et 3 sur les pattes arrières. Profitez de la moindre occasion de la voir, car cet animal est nocturne : il vit principalement la nuit ! Il se déplace rarement au sol et passe la majeure partie de sa vie accroché aux branches, la tête en bas.

D'une espérance de vie de 20 ans environ, il peut voir celle-ci quasiment doubler en captivité. Par contre, la reproduction y est très rare.

Pacifique, le paresseux compte avant tout sur son camouflage. Brun jaunâtre l'été, il vire au vert l'hiver en raison de la prolifération de micro-algues sur son pelage. L'espèce n'est pas menacée mais son aire de répartition se rapetisse en raison de la déforestation. Certaines populations locales se nourrissent encore de sa viande.

Ces filets sont parfait quand on a deux longues griffes...

Que l'on peut voir ici en détail...

Nourriture à volonté et à portée de main.. heu..de griffes pardon... désolé j'ai la tête à l'envers !

Le museau est court et les oreilles non visibles.

Certes je ne suis pas rapide, mais si vous me ratez, vous devrez attendre un peu avant de me revoir...

 Le paresseux se trouve au sein de la grande serre nommée "L'Oasis".
Pensez à regarder en l'air ;)

La baignade des éléphants

La baignade des éléphants d'Asie dans le Royaume de Ganesha

Au sein du parc il existe diverses animations proposées à certaines heures au visiteur. Parmi celles-ci, notons la "baignade des éléphants".

Un panneau indique les horaires des baignades. La plupart du temps celle-ci se fait avec un groupe de 3 éléphants d'Asie dont un jeune. Montés par leurs mahouts (ou cornacs) les éléphants passent dans un premier temps dans un enclos de démonstration de leurs talents d'apprentissage. C'est dans ce même lieu que les visiteurs sont invités à les nourrir avec des fruits et carottes distribués par les soigneurs.
 

Arrivée dans l'enclos de présentation

Les cornacs font assoir des pachydermes

Les éléphants de couchent lentement...

Pour finir allongés sur le côté.

Ici pas de bâton électrique ni de crochets mais un apprentissage long et respectueux.

Puis vient le moment de la baignade à proprement parler. Celle-ci se déroule un peu plus en hauteur, dans un immense bassin qui fait la joie de nos éléphants. Là encore, les spectateurs peuvent s'assoir sur les gradins mis à disposition ou regarder le spectacle d'un peu plus haut autour du bassin. Les éléphants sont lavés et aspergés d'eau avant d'avancer à leur gré dans l'eau, avec leur mahout sur le dos. Inutile de dire que parfois le valeureux cornac aura droit également à un bain improvisé... 

Sur les photos présentées ci-dessous, vous pouvez voir les 3 mahouts ainsi que le soigneur responsable des éléphants, Karl-Heinz. Ce dernier, est l'ancien dresseur de 2 des éléphantes du temps où elles appartenaient encore à un zoo détenu par un cirque suisse. Sa passion des pachydermes l'a conduit à venir travailler au sein du parc et retrouver ainsi ses animaux favoris.

Arrivée près du bassin, le jeune au milieu, chaque cornac sur son éléphant.

 Les éléphants se présentent au public, Karl-Heinz au milieu.

Une petite douche ? ;)

 

 Enfin la baignade !

 Chaque cornac se doit de faire preuve d'équilibre ! Sinon...

 Ah la baignade.. c'est le pied !

Les éléphants de Pairi Daiza ne sont pas des animaux sauvages capturés pour le parc. Il proviennent de zoos, de cirques (récemment une éléphante d'Afrique devait être sauvée d'un cirque pour rejoindre Suzy l'éléphante d'Afrique de Pairi Daiza mais malheureusement sa trop grande faiblesse et son état déplorable ne lui a pas permis de survivre au voyage) ou encore de prêts de gouvernements étrangers (Indonésie) aux fins de reproduction.

A la fin de la baignade, vous aurez la possibilité si vous avez choisi de rester près des enclos, de voir les éléphants regagner celui-ci en passant devant vous, voir de faire une halte qui vous permettra de les toucher. Mais, comme tout animal sauvage, l'éléphant peut aussi avoir son caractère et décider de ne pas être importuné. Respect et douceur sont de mise avec cet animal de plus de 4 tonnes (pour le mâle, la femelle atteignant 3,5 tonnes).

 Position géographique de la baignade des éléphants

Condor des Andes

Si Pairi Daiza est aujourd'hui un grand parc qui permet de voir des animaux de toutes sortes, venus de tous les continents, il ne faut pas oublier qu'il était à la base un parc plutôt tourné vers l'ornithologie et donc présentant de nombreuses variétés d'oiseaux.

L'un des lieux privilégiés pour voir de grands rapaces reste la Vallée de la Source où il est possible de voir entre autres le Condor des Andes (Vultur Gryphus).

Le Condor des Andes fait partie de la famille des vautours (Vultur).

Vivant principalement dans la Cordillère des Andes et plus généralement sur la côte ouest de l'Amérique du Sud, souvent en haute altitude (de 3000 à 5000m) c'est un immense oiseau dont l'envergure peut atteindre 3,20 mètres pour un poids de 15kg pour les mâles.

Ce grand vautour au plumage noir et blanc possède une collerette à la base du cou qui est déplumé (comme de nombreux charognards) et de couleur grise à rouge.

On distingue le mâle de la femelle par la crête formée au sommet de sa tête. De même, le mâle possède un plumage plus contrasté, la femelle ayant une livrée plus uniformément noir. Le mâle est plus grand que la femelle.

Comme beaucoup de vautours, le Condor des Andes est essentiellement charognard et préfère les carcasses de grands animaux.

Cet oiseau peut vivre jusqu'à 50 ans et vit en groupes dirigés par un mâle. La femelle ne pond en moyenne qu'un oeuf tous les deux ans, ce qui fragilise l'espèce.

On le retrouve sur les drapeaux et blason de nombreux pays: Argentine, Bolivie, Chili, Colombie, Equateur et Pérou où il tient un rôle important dans le folklore et l'histoire.

Ce grand oiseau fait partie désormais des espèces classées comme "menacées" avec moins de 10.000 individus répertoriés et une population dont le nombre diminue sans cesse.

Condor des Andes. La protubérance sur la tête caractérise le mâle.

Jusqu'à 3,20 mètres d'envergure ! Notez les pattes et les serres puissantes ainsi que le bec crochu que l'on retrouve chez les autres oiseaux de la famille des vautours.

 Pour le trouver : en partant du "Moulin" et en se dirigeant vers la Vallée, regardez au sein des toutes premières volières sur votre gauche, en face des Tapirs.

 

Le grand kangourou roux

Appelé aussi Kangourou Rouge, il s'agit du plus grand kangourou. Ce marsupial peut ainsi mesurer jusqu'à 1m80 et peser pas moins de 85kg !

Le Kangourou Roux vit en Australie, plus particulièrement dans le sud-est et l'est du continent. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir les kangourous déambuler dans les rues des villages ou d'en trouver dans son jardin.

Le kangourou est célèbre en raison de la poche qui orne le ventre de la femelle. C'est dans cette poche que le jeune marsupial va grandir les 8 premiers mois de sa vie. A sa naissance, l'embryon encore aveugle qui a été conçu 4 semaines auparavant et mesure tout au plus 2 cm pour un poids de 1 gramme, sort du ventre de sa mère et va rejoindre la poche ventrale.

C'est dans cette poche qu'il va trouver les mamelles qui vont lui fournir le lait nécessaire à son développement. Par la suite il sortira la tête et pourra brouter l'herbe en même temps que sa mère, avant de quitter définitivement la poche vers l'âge de 9 mois.

Il faut savoir que la femelle garde toujours un embryon de réserve dans son utérus, pour le cas où celui qui rejoint la poche ne soit pas à même de parvenir à ses fins ou meurt les premières semaines. Cet embryon sera "réactivé" en ce cas, sinon il est mis en attente tout le temps de la lactation du petit dans la poche.

A Pairi Daiza vous aurez ainsi l'occasion parfois d'apercevoir une femelle et son petit. Mais ne pensez pas que le kangourou passe sa vie à faire des bonds ! Comme le prouvent certaines photos, il n'est pas contre un peu de repos ;)

En règle général le kangourou se déplace par bonds à une vitesse ne dépassant pas 20 km/h mais il est capable de pointes deux fois plus rapides.

Kangourou roux en plein effort...

 Heureusement, maman reste éveillée, elle ! ;)

Les lions de Pairi Daiza

Le roi des animaux se devait de figurer parmi les premiers acteurs de ce blog.

Dany, le lion récemment acquis par le parc Pairi Daiza nous vient d'Israël. Mais peu habitué à ses congénères et encore un peu timide, il ne sort à l'heure ou nous écrivons ces lignes qu'une partie de la journée, l'autre étant consacrée aux lionnes qui partagent le même espace.

Il faudra que la lionne qui dirige le groupe de 3 lionnes soit en chaleur et accepte les avances de Dany pour que celui-ci soit accepté définitivement par la troupe.

Aussi en août 2012 est-il donc toujours prévu que les lionnes sortent jusqu'à 15h, puis Dany prend ensuite la relève, seul. Mais ce n'est que partie remise, n'est ce pas Dany ?  ;)

Quant aux lionnes, on peut les voir jouer entre elles et aller faire un petit tour vers la partie réservée aux hyènes, à qui elle iraient bien dire deux ou trois mots...

Nous commencerons donc par une lionne (Non ce n'est pas Dany qui a perdu sa crinière...).
Photo prise fin juillet 2012.

Une des trois lionnes de Pairi Daiza

Mais pour que vous ne soyez pas en reste, voici le plus beau ;)

Dany, le lion de Pairi Daiza

De nombreuses autres photos seront mises en ligne sous peu...

Bucorve du Sud

En venant de l'entrée du parc, la Terre des Origines débute par une volière ou vivent de grands oiseaux africains... C'est donc un oiseau (thème cher à Pairi Daiza comme vous le savez) qui ouvrira le premier message de ce blog. Mais un oiseau africain, clin d'oeil à la toute nouvelle zone africaine.

Voici donc le Bucorve du Sud (Bucorvus Cafer ou Bucorvus leadbeateri au choix), vivant principalement en Namibie, Angola, Afrique du Sud, Burundi et Kenya (Afrique australe). Cette espèce vulnérable est de moins en moins présente à l'état sauvage. On reconnait le mâle qui est plus gros à sa peau rougeâtre autour du bec, tandis que la femelle arbore une peau plus bleutée.

Majestueux, il mesure 1m de long

 Plumage noir, peau orangée ou bleue sur la tête et la gorge

 Remarquez ses longs cils noirs

Mise en route...

Dans les jours qui viennent, de nombreux tests vont avoir lieu sur le blog (façon élégante de dire que nous allons tenter de savoir comment tout cela fonctionne !). Ne vous étonnez pas de voir apparaitre puis disparaitre certaines pages ou commentaires. Les photos sont prêtes pour la plupart (nous en proposerons en grand nombre mais vous pourrez par la suite nous en faire parvenir pour insertion si vous le désirez), des articles en préparation, reste à mettre tout cela en forme, nous nous y attachons...

Bienvenue...

Bienvenue sur le blog du Pairi Daiza Dreamtime Fan Club.

Ce site informatif est avant tout destiné à faire partager notre amour pour ce parc animalier, vous présenter de nombreuses photos et vous donner envie d'y vivre vous aussi un moment de pur bonheur. Vous pouvez également poster des commentaires ou vos propres photos. Chacun peut venir ici déposer son message ou partager ses photos. Merci de noter qu'il faut respecter un minimum de civilité (courtoisie, politesse, rédaction en bon français etc) et que les photos doivent avoir un minimum d'intérêt. Toutes les publications sont modérées. Ce site n'est pas le site officiel du parc, que vous pouvez retrouver sur http://www.pairidaiza.eu/

Ouverture du blog en août 2012. D'ici quelques jours des photos seront mises en ligne, merci de patienter encore un peu...